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Eugène Nyambal: La gouvernance du Cameroun : un obstacle au développement  

24 MARS 2010
© EUGÈNE NYAMBAL (correspondance) | Le Jour  Réagir

Il m’est agréable de partager avec vous une évaluation de la gouvernance de notre pays qui servira de base pour proposer un dispositif institutionnel
susceptible d’améliorer les conditions de vie des citoyens.

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Il m’est agréable de partager avec vous une évaluation de la gouvernance de notre pays qui servira de base pour proposer un dispositif institutionnel
susceptible d’améliorer les conditions de vie des citoyens. La qualité de la gouvernance est capitale pour le développement d’une nation, car l’
amélioration des conditions de vie de la population dépend de l’utilisation efficiente du potentiel et des ressources humaines, matérielles et
financières dont dispose le pays, ainsi que des mécanismes de contrepouvoir qui encadrent l’action publique. La mauvaise gouvernance de notre pays
se traduit par la montée de la pauvreté et la persistance de la corruption. Depuis trois décennies, le Cameroun vit une situation paradoxale : la hausse
vertigineuse du budget de l’Etat a eu un impact limité sur le bien-être de la population. La croissance économique est restée largement en deçà du
taux de croissance démographique sur cette période. Entre 1987 et 1997, la croissance économique du Cameroun était négative (-4.6% par an en
moyenne) avant de remonter légèrement a 1.5% sur la période 1997-2007 alors que la croissance démographique sur cette période se situait autour de
2,8%. En clair, La pauvreté de masse d’aujourd’hui est le résultat de plusieurs décennies de faillite économique car le gâteau national diminuait tous les
ans alors que les camerounais devenaient plus nombreux. Par conséquent, sur 20 millions de camerounais, environ 8 millions vivent avec moins de
500 francs cfa par jour. L’atteinte du point d achèvement n’a rien changé à cette réalité. La pauvreté s’est plutôt accentuée dans les zones rurales.


La montée de la pauvreté de masse et de la corruption

Malgré les sommes colossales englouties, les services de base qui fondent le contrat social sont dans un état de délabrement avancé. Par
conséquent, l’éducation, la santé, la justice, le transport, l’électricité, l’eau, les services agricoles et l’emploi restent inaccessibles à une partie
importante de la population. En effet, les hôpitaux sont de simples mouroirs, l’habitat est précaire, l’accès à l’éducation, à l’eau potable et à l’électricité
demeure un luxe, le réseau de transport est désuet, le tissu industriel est exsangue, le sous emploi touche plus de 75% de la population active, le
chômage des jeunes est endémique et le secteur informel (bend-skin, call-box, vendeurs ambulants, etc) représente plus de 90% de l’emploi total dans
notre pays. La production agricole a chuté, au point où nous importons l’essentiel de notre consommation, qu’un tiers des enfants souffrent de
malnutrition chronique, que notre production de cacao ne représente que 10% de celle de la Côte d’Ivoire. Au niveau de la création de richesses, nous
n’avons pas réussi à creuser l’écart avec ce pays qui est en conflit depuis 11 ans. Au moment où le Rwanda vient de mettre en place une couverture
médicale universelle pour la population, les dépenses de santé du Cameroun ne représentent que 8% du budget contre une moyenne de 15% fixée par
les normes d’Abuja pour l’Afrique. L’accès à l’éducation pour tous est compromis par des frais exorbitants pour les familles modestes. Alors que 1%
seulement des camerounais de moins de 24 ans ont accès à l’université, le gouvernement s’entête à imposer aux étudiants des droits d’inscription qui
ne rapportent que 5 milliards sur un budget de 2.570 milliards. En raison de cette désintégration du tissu économique et social, l’espérance de vie des
camerounais se réduit inexorablement. Faute de changer la vie dans leur pays, les camerounais décident de plus en plus de changer de vie à l’
étranger.

Au même moment, notre pays s’est taillé une solide réputation internationale en matière de corruption. Les ressources pétrolières sont gérées dans la
plus grande opacité. Les impôts, la douane, la police, les hôpitaux, l’école et tous les actes entre l’administration et les usagers figurent en bonne liste
dans cette course folle à l’enrichissement illicite. Au point que la population est de plus en plus convaincue que rien n’est possible au Cameroun sans
verser de pot-de-vin. Selon plusieurs sources, le montant total des distractions de deniers publics opérées entre 1998 et 2004 est estimé à plus de
1845 milliards de Fcfa. Ce qui donne un ratio de 300 milliards par an. A telle enseigne que le président de la République s’en est personnellement ému
à plusieurs reprises et promis de faire rendre gorge aux prévaricateurs.

Sous la pression des bailleurs de fonds, le gouvernement a adopté un programme national de gouvernance et de lutte contre la corruption qui tarde à
donner des résultats concrets. Pour donner l’impression de prendre à bras-le-corps la tumeur sociétale que représente la corruption, le
gouvernement a mis en place un dispositif institutionnel qui comprend notamment la CONAC, l’Agence Nationale des Investigations Financières, la
Chambre des Comptes et le Contrôle Supérieur de l’Etat. Cet aréopage a été complété par le lancement de « l’Opération Epervier » dont l’accélération
au cours des dernières semaines est saluée par la population.

Pour apprécier la politique de gouvernance des autorités, il est important de rappeler les cinq piliers fondamentaux d’un système efficace de
gouvernance. Il s’agit en premier des institutions et des acteurs politiques qui établissent les objectifs politiques et la direction de l’ensemble de la
société. Il s’agit ensuite du pouvoir exécutif, notamment les institutions en charge de la gestion des finances publiques et des ressources humaines
ainsi que de l’ensemble des administrations en charge de fournir les services au public. Il s’agit en troisième lieu des institutions de contrôle et de
contre-pouvoir indépendants, notamment le pouvoir judiciaire, le parlement et la cour des comptes. Il s’agit en quatrième lieu des collectivités locales
et de toutes les entités décentralisées chargées de fournir les services de proximité à la population. Il s’agit enfin des organes intermédiaires entre l’
Etat et les citoyens, notamment la société civile, le secteur privé et les medias qui jouent un double rôle de récipiendaires et d’organes de contrôle
des services publics. Ces cinq piliers doivent travailler ensemble pour créer un système de gouvernance où le pouvoir et le contrôle sont équilibrés.

Au regard de ces cinq piliers de la bonne gouvernance, il apparait clairement que l’inefficacité de l’administration, ainsi que l’enracinement de la
corruption et la montée de la pauvreté trouvent leur origine dans le dysfonctionnement du dispositif institutionnel du Cameroun.


Un dispositif institutionnel inadapté

Au niveau politique, la Constitution consacre une présidence impériale qui écrase tous les autres pouvoirs dont la vitalité est indispensable à la vie
démocratique. A l’instar de nombreux pays francophones, le Cameroun a renforcé les avatars d’une présidence omnipotente héritée de la culture
bonapartiste sanctifiée dans la constitution française de la cinquième République dont le but était de donner au Général De Gaulle les pleins pouvoirs
en vue de résoudre les problèmes de la décolonisation et mettre fin à l’instabilité atavique de la quatrième République française. Le « parlementarisme
rationalisé » hérité de cet attelage institutionnel consacre la quasi tutelle du pouvoir exécutif sur le législatif. Dans la pratique de notre pays, le
président de la République est le Chef de l’Exécutif, du Législatif et du Judiciaire et dispose du pouvoir illimité de nommer aux emplois publics, de
dépenser et de disposer des ressources nationales sans aucun mécanisme de contrôle ou obligation de rendre compte. Disposant du pouvoir de
dissoudre l’Assemblée, le président de la République ne saurait être tenu responsable du bilan de son équipe qui incombe à un premier ministre qui n’
exerce pas la réalité du pouvoir. Telle est la première source du mal qui alimente l’inefficacité de l’Etat et le gaspillage des ressources publiques.

Le déséquilibre institutionnel est renforcé par l’atrophie de l’opposition et l’absence d’offre politique alternative. Malgré la prolifération des partis
politiques, le Cameroun a connu, après les années de braise, une restauration autoritaire marquée par un retour de fait à l’esprit du parti unique dont
le projet de société se limite aux « motions de soutien ». Le processus électoral est verrouillé pour garantir la victoire du parti au pouvoir. La
compétition politique est biaisée par le fait que le dernier recensement de la population date de 1987 et le nombre d’électeurs inscrits au fichier
électoral est estimé à 5 millions sur une population qui avoisine 20 millions. A moins de deux ans des élections, les démembrements d’ELECAM sur le
territoire national ne sont pas effectifs et le transfert de compétence du Ministère des Affaires Territoriales à ELECAM prend du retard. La cour
constitutionnelle en charge de veiller à la régularité des élections n’est pas opérationnelle. Dans cette dérive institutionnelle, les camerounais ne
bénéficient d’aucune protection face à l’arbitraire.


Un Etat incapable de fournir les services de base aux citoyens

Au niveau de l’exécutif, le pouvoir est incapable de fournir à la population les services de base nécessaires à l’amélioration des conditions de vie.
Incapable de s’appuyer sur le parti au pouvoir pour l’alimenter en idées et sur une administration moderne pour mettre en œuvre ses projets, l’exécutif
ressemble à un corps démembré. La mécanique institutionnelle n’offre aucune lisibilité entre les ambitions du président, la mise en œuvre de son
projet sur le terrain et ses multiples interventions sur la scène nationale et internationale. Faute de s’appuyer sur un projet de société, les politiques
publiques sont laissées à la discrétion et à l’improvisation des membres du gouvernement avec l’immobilisme et les résultats catastrophiques que les
camerounais ressentent dans leur quotidien depuis trois décennies. Inchangée depuis la période coloniale et culturellement orientée vers la
répression, l’administration camerounaise n’est pas organisée pour servir de catalyseur dans la mise en œuvre de la Vision 2035. La plupart des
ministères sont dépourvus de stratégies sectorielles, de règles et procédures transparentes, d’indicateurs de performance et de profils de carrière
adéquats. Allergique aux technologies de l’information, l’administration camerounaise fonctionne avec des méthodes désuètes qui favorisent la
corruption. Les recrutements se font de manière ad hoc pour compenser l’absence de création d’emplois dans le secteur privé et reflètent le
népotisme d’un système qui n’intègre que les jeunes qui ont eu la chance d’être recrutés comme temporaires par des réseaux informels, au risque de
faire imploser la dépense publique et de ramener le Cameroun à la situation ayant conduit à deux décennies d’ajustement.

La gestion chaotique des finances publiques constitue un frein majeur au développement économique et social. Depuis l’atteinte du Point d’
Achèvement de l’Initiative PPTE, aucune réflexion n’a été menée pour promouvoir la relance de notre économie, réduire le gaspillage des ressources
et réallouer une partie aux couches sociales les plus fragiles. Selon la Banque mondiale, « le gouvernement du Cameroun dépense trop peu et gaspille
trop ». Par rapport aux pays similaires, et aux pays en forte croissance, le niveau de la dépense publique est très bas au Cameroun. Le faible niveau de
la dépense publique est aggravé par l’incohérence des choix économiques, ainsi que la faiblesse des institutions d’exécution et de contrôle et l’
absence de mécanismes pour rendre compte aux citoyens. En définitive, le budget national ressemble à un panier percé, car il alimente en priorité le
fonctionnement d’une administration budgétivore et le système parasitaire des marchés publics. En clair, les impôts des camerounais servent à
entretenir une infime minorité de la population. Ne répondant à aucune stratégie de développement, le budget d’investissement reste extrêmement
faible. Il n’est que partiellement utilisé tous les ans, malgré l’étendue des besoins. Les choix d’investissement sont hasardeux, notamment pour les
projets « des grandes ambitions » et dans le secteur énergétique en particulier où le gouvernement n’a pas de véritable stratégie et dépense sans
tenir compte de l’impact sur la dette future et du niveau d’accès escompté. Il est inadmissible qu’en période de crise, sans tirer les leçons des
errements du passé, le Cameroun augmente les dépenses de fonctionnement et se lance à nouveau dans un cycle d’endettement dangereux qui
risque d’imposer aux générations futures plusieurs décennies d’ajustement. En raison de la mauvaise gestion des finances publiques et de la faible
gouvernance, la croissance économique est décevante et notre pays est en retard sur l’atteinte de la plupart des Objectifs du Millénaire pour le
Développement.


UNE DÉCENTRALISATION BALBUTIANTE

Dépourvues d’autonomie, les institutions de contrôle telles que le parlement, le pouvoir judiciaire et le Contrôle Supérieur de l’Etat sont devenues des
chambres d’enregistrement de la volonté du Chef de l’Exécutif. L’initiative des lois, le calendrier parlementaire, et le contrôle de l’intégralité du budget
national échappent à l’Assemblée Nationale qui ne dispose d’aucun pouvoir d’investigation. Compte tenu du pouvoir de nomination dont dispose le
président de la République au Sénat, le déséquilibre entre l’exécutif et le législatif va s’accentuer dans les années à venir. En ce qui concerne le
pouvoir judiciaire, les conditions de nomination des membres de la Cour Suprême ne garantissent aucune autonomie par rapport à l’exécutif tandis
que le choix des membres de la Cour Constitutionnelle tarde à se concrétiser. Gangrené par la corruption, l’appareil judiciaire est désorganisé. Le
Cameroun a pris du retard sur l’internalisation de l’OHADA, l’informatisation des tribunaux tarde à se réaliser, les mécanismes d’incitation sont
inadaptés, tandis que la formation des magistrats et des auxiliaires de justice est inadaptée face à la montée des crimes économiques et financiers.

Bien que timide, le projet de décentralisation récemment initié par le gouvernement conformément aux dispositions de la Constitution de 1996
constitue une avancée encourageante. Ce projet pourrait permettre aux camerounais de la base de s’impliquer dans la gestion de leurs affaires et
faciliter l’accès aux services de proximité. Cependant, ce projet souffre de trois principales faiblesses. En premier, la culture centralisatrice qui
prévaut dans notre pays depuis l’indépendance est incompatible avec la décentralisation de l’initiative et du contrôle à la base. Cette culture se
manifeste par la persistance de vestiges tels que le délégué du gouvernement nommé par l’exécutif qui vident de sa substance le vote démocratique
ainsi que par les résistances des Ministères Techniques au niveau du transfert de compétences aux collectivités locales. La deuxième faiblesse
provient de l’absence d’articulation entre la politique nationale de développement « Vision 2035 » et une politique de décentralisation définissant
clairement le rôle et les responsabilités des collectivités territoriales décentralisées par rapport au pouvoir central. Compte tenu de ces lacunes, le
gouvernement a décidé dans la plus grande improvisation de transférer aux collectivités locales quelques activités symboliques telles que « la
construction des barrières de pluie, la construction de salles de classes et de centres de santé ainsi que l’aménagement des aires de jeu et des points
d’eau ». Les limites de la politique gouvernementale se manifestent également par les ressources marginales consacrées à la décentralisation dans le
budget de la nation. Une telle démarche s’apparente davantage à la déconcentration des pouvoirs et ne saurait remplacer une politique systématique
et irréversible visant à promouvoir la démocratie, le développement et l’amélioration des services à la base. La troisième faiblesse du dispositif
provient de la faiblesse des capacités institutionnelles et des mécanismes de contrôle de la dépense au niveau national et local. Au mieux, le
gouvernement risque de décentraliser l’inefficacité et la corruption car les ministères ont du mal à exécuter le budget d’investissement, les flux d’
information entre le Ministère des Finances et les entités consommatrices des crédits demeurent embryonnaires, le FEICOM affiche des résultats
décevants et les collectivités locales ne sont pas outillées pour exécuter et suivre les programmes au niveau local.


Le vide entre l’Etat et les citoyens

Les organes intermédiaires entre l’Etat et le citoyen tels que la société civile, le secteur privé et les médias sont tenus à l’écart du processus d’
amélioration de la gouvernance. Selon le Rapport « Doing Business » de la Banque mondiale, l’environnement des affaires au Cameroun est l’un des
plus hostiles au monde, qu’il s’agisse de la création d’entreprises, du fonctionnement du système judiciaire et de l’anémie du secteur financier ou de l’
état des infrastructures. Au moment où les jeunes camerounais ont de plus en plus de mal à trouver un emploi, des initiatives aboutissant à l’
affaiblissement du secteur privé national constituent une dérive inquiétante. Compte tenu de l’absence de cadre juridique prévisible, les medias
privés sont victimes d’intimidation et ne bénéficient d’aucun soutien pour assurer effectivement leur mission d’information. Le régime de la tolérance
administrative et la concentration des subventions aux medias publics sont incompatibles avec le développement du secteur. A l’ère de la
communication de masse, il est inconcevable que le Cameroun ne consacre que 150 millions de francs cfa à l’aide à la presse -contre quatre milliards
en Côte d’Ivoire- et que les conditions de création des medias privés soient parmi les plus drastiques d’Afrique. Atomisées et manquant de
ressources, les organisations de la société civile ne bénéficient d’aucun encadrement pour jouer pleinement leur rôle de proposition et de
contrepouvoir. Tandis que les associations favorisant le repli identitaire occupent librement l’espace public, celles ayant pour mission de renforcer la
cohésion nationale et la transparence dans la gestion des ressources publiques sont tenues en laisse par le dispositif répressif mis en place au
lendemain de l’indépendance.

Un tel dispositif institutionnel ne saurait conduire à la mobilisation efficiente des talents et des ressources et à l’amélioration des conditions de vie des
camerounais. Il est temps de reprendre en main notre destin et nos institutions pour ensemble construire le rêve camerounais, celui d’une nation
prospère, ouverte, solidaire et offrant des opportunités à tous, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes. C’est pourquoi je vous demande de
retrouver l’audace de croire à nouveau à la grandeur de notre pays. C’est une ambition au-delà de nos existences individuelles que chaque génération
doit porter plus haut.  
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